Au coeur de l’Amazonie

le 6 août 2018

Brésil

Lorsque l’on évoque le Brésil, l’Amazonie est souvent le 1er endroit auquel on pense. Avant d’arriver dans ce pays nous avions choisi trois régions qui nous faisaient rêver, l’Amazonie en faisait partie.

Nous avons donc atterris à Manaus, cette ville dont la simple évocation exhale un parfum d’aventures.
3 millions d’habitants au cœur de la forêt amazonienne ! Une ville bouillonnante dont une partie de ses habitants remplissent les poubelles, tandis que l’autre les fouillent…

Une ville d’histoire dont l’opéra ainsi que d’autres bâtiments en différents états de décrépitude attestent de la richesse de son passé.

Dès notre arrivée nous nous sommes rendus au port où nous avons acheté nos billets de bateau en vue de la descente du fleuve Amazone en direction de Bélem. Nous avons prévu de nous arrêter à mi-chemin, à Santarem, après 36 heures de navigation. Ceci une fois notre tour dans la jungle achevé.

Le lendemain nous avions rendez-vous avec une agence pour nous enfoncer 300 km au nord de Manaus et expérimenter la jungle amazonienne.

Par « sécurité » nous avions choisi de passer 3 jours sur le haut de la rivière Urubu* dont la couleur noire est due à la décomposition des feuilles dans ses eaux, qui la rende particulièrement acide. Tellement que les larves de moustiques ne peuvent s’y développer!

Si les moustiques y sont exempts, les autres animaux sont également très peu présents…Du coup notre nuit en hamac au cœur de la forêt nous a semblé bien peu « aventureuse ». Grosse déception donc, que nous avons partagé avec Dominique & Mickaël, deux gruyèriens compagnons de notre expédition.

Heureusement en descendant la même rivière qui au fil des kilomètres prend une teinte café au lait, l’environnement change, retour des fruits et des fleurs (même si ça n’est pas la saison), arrivée des moustiques et avec eux des nuées d’animaux : singes (hurleurs, cappuccino et autres), paresseux, iguanes, oiseaux colorés (toucans, perroquets, martin-pêcheur etc) et surtout les bruits de la jungle qui rendent l’atmosphère si particulière…

L’arrivée de juillet annonce la fin de la saison des pluies. Au mois d’août les eaux sont encore très hautes ce qui rend difficile les marches en forêt mais qui ouvrent quantité d’accès en canoë ou canot à moteur…En faite c’est une grande partie de la forêt qui se retrouve sous l’eau. On l’appelle d’ailleurs la forêt inondée.

Plus tard nous avons eu l’occasion de visiter une famille « caboclo ». Ce sont les descendants indigènes de ces tribus qui vivaient autrefois dans la forêt. Aujourd’hui leurs maisons sur pilotis se trouvent aux abords des rives. Ils vivent principalement de la culture et de la vente de leurs produits (transformés ou non) aux bateaux qui longent le fleuve Amazone.

A ce sujet, avec notre prochain article vous voyagerez sur ce fleuve mythique et verrez une forêt…de hamacs !

Cet article a 2 commentaires

  1. Ikchte

    Que dire? La bouche salive à l’idée des senteurs locales. Les pieds chatouillent à l’idée du contact avec le sable local.
    Mais surtout mon coeur tape à l’idée de vos sensations intenses. Trop cool les copains! Trop hâte de vous revoir bientôt pour m’ennivrer de vos récits passionnants! Biiiiises

  2. Rita Baeriswyl

    Sehr abenteuerlich und vielfältig! Wo geht es als nächstes hin. Bin gespannt.
    Wann kommt Ihr heim?
    Vielen Dank für die schönen Fotos und den sehr guten Bericht!

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