Une croisière couleur locale

le 18 août 2018

Brésil

Samedi matin à 8h00 tapante, nous étions au port de Manaus, prêt à embarquer sur le navire « Sao Bartolomeu 4 » en direction de Belém.

Naviguer sur le mythique fleuve de l’Amazone pour arriver à Santarem quelques 800 km plus au sud, et finalement rester quelques jours dans le petit village d’Alter de Chão, tel était notre programme.

La particularité des bateaux en Amazonie est que la presque totalité des passagers voyage en hamac sur les étages prévus à cet effet.

Nous, nous avions réservé une cabine. En la découvrant il fut très rapidement clair que nous n’allions pas y dormir : plusieurs type de bestioles (fourmis, cafards, etc.) y ayant élu domicile bien avant nous. L’odeur et l’exiguïté des lieux complétant le décor. Elle aura finalement servi à entreposer nos deux gros sacs.

Avant d’embarquer nous avions repéré des vendeurs de hamac aux abords des pontons. Il ne nous restait plus qu’à en acheter deux et s’approprier un endroit stratégique où les installer pour les 36 heures qui nous attendaient.

Ah oui un détail : arrivés à 8h00 notre bateau ne leva l’ancre qu’à midi…ces quatre heures ne furent pas de trop afin que chacun des 700 passagers trouve la place qui lui convienne pour accrocher son hamac, si possible loin des toilettes…

Les sacs s’entassèrent jusqu’à former des montagnes infranchissables…Il faut bien imaginer qu’en Amazonie le fleuve est comparable à une autoroute (la voie d’accès la plus rapide). Les bateaux remplacent ainsi nos voitures et se remplissent de milles indispensables. À chaque escales ce sont des dizaines de vendeurs qui se faufilent afin d’écouler leur marchandise, qui évolue intelligemment au fil des heures.

Ainsi, le matin, le repas de midi est vendu chaud dans des barquettes en sagex. Dès dix heures ce sont les collations (chips de bananes, fromage grillé). L’après-midi les fruits et les glaces prennent le relais mais aussi : mots-croisés, batteries et autres prises de recharge, lunettes de soleil, etc.

Au fil des kilomètres le jour peu à peu déclina. Sur le bateau chacun se préparant sans aucune intimité, afin de trouver un sommeil réparateur. Autant te dire que notre nuit fut blanche, bien qu’autour de nous plus un bruit ne se fisse entendre (hormis le ronronnement du moteur)…Il faut sûrement être né au Brésil pour savoir dormir à poing fermé dans un hamac !

Cet article a 3 commentaires

  1. Rita Baeriswy

    Das scheint tatsächlich das Land der Hängematten zu sein! Was habt Ihr damit gemacht? Sie mitgenommen ? Bald kommt Ihr ja nach Europa zurück, und ein ganz anderes Leben beginnt, die italienische Küche ist ja bekanntlich sehr gut. Euer Leben ist um Vieles reicher geworden . Danke für die schönen Bilder und den interessanten Bericht .
    Liebe Grüsse Tante Rita!

  2. Dumont

    Hello les jeunes!
    Ah mais ça m’a tout l’air super dépaysant ! Et les photos sont trop.
    Bonne continuation!
    .

  3. Francis Monnin

    Super les aventuriers, en vous lisant je ressens même les odeurs que vous décrivez, voyager c’est s’adapter et cela vous savez le faire.

    Bonne suite les aventuriers

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